Chansons – Cantigas da capoeira

Vous trouverez ici quelques chansons qui animent nos rodas !

Paranauê Paraná

Paranauê, Paranauê, Paraná
Paranauê, Paranauê, Paraná

Vou dizer à minha mulher, Paraná
Capoeira me venceu, Paraná

Vou-me embora pra favela, Paraná
Como já disse que vou, Paraná

E desvera que o morro, Paraná
Se mudou para a cidade, Paraná

Eu aqui não sou querido, Paraná
Mas na minha terra eu sou, Paraná

Cantando com alegria, Paraná
Mocidade estimada, Paraná

O enfeite de uma mesa, Paraná
É um garfo e uma colher, Paraná

O enfeite de uma cama, Paraná
É um homem e uma mulher, Paraná

Mulher pra ser bonita, Paraná
Não precisa se pintar, Paraná

Ces paroles peuvent varier légèrement selon les interprétations et les traditions des différents groupes de capoeira. La chanson fait référence au fleuve Paraná et est souvent associée à l’histoire des esclaves brésiliens qui, après avoir combattu dans la guerre du Paraguay, chantaient ce chant en revenant le long du fleuve Paraná, célébrant leur survie et leur liberté

Dendê ô dendê

Dendê ô dendê
Dendê ô dendê

Sem dendê não tem tempero
Não tem fungí pro senhor
fuba de milho amarelo
não é fuba de bombo

Coro:
Tem dendê na capoeira
na defesa e no ataque
Tem dendê no berimbau
e tem dendê no atabaque

Zumbi

Coro

Capoeira que não treina
como quer se graduar
nesse jogo de dendê
a corda não vai jogar

Coro

Simba só vai cozinhar
se tiver oleo de palma
pra fazer um bom manjar
todo mundo bate Palma.

Explications :
• Dendê : fait référence à l’huile de palme, très utilisée dans la cuisine afro-brésilienne et symboliquement associée à la culture brésilienne, notamment dans le contexte de la capoeira.
• Fungí : est un plat à base de farine, souvent préparé avec du dendê.
• Zumbi : fait référence à Zumbi dos Palmares, un héros de la résistance contre l’esclavage au Brésil, figure importante dans la culture afro-brésilienne et dans la capoeira (sous réserve de vérifications)
• Berimbau et atabaque : sont des instruments traditionnels de la capoeira.
Cette chanson semble utiliser l’huile de palme (dendê) comme une métaphore pour parler de l’importance de la tradition et des racines culturelles dans la capoeira.

Que Vem là

Quem vem lá sou eu,
Quem vem lá sou eu
Berimbau bateu, capoeira sou eu

Quem vem lá sou eu,
Quem vem lá sou eu
Berimbau bateu, capoeira sou eu

Eu venho de longe, venho da Bahia
Jogo capoeira, capoeira sou eu

Quem vem lá sou eu,
Quem vem lá sou eu
Berimbau bateu, capoeira sou eu

Sou eu, sou eu
Quem vem lá
Eu sou brevenuto
Quem vem lá
Montado a cavalo
Quem vem lá
E fumando um charuto
Quem vem lá

Qui va là ? C’est moi
Qui va là ? C’est moi
Le berimbau jouait, je suis capoeiriste
Qui va là ? C’est moi
Qui va là ? C’est moi
Le berimbau jouait, je suis capoeiriste
Je viens de loin, je viens de Bahia
Je joue de la capoeira,
je suis la capoeira
Qui va là ? C’est moi
Qui va là ? C’est moi
Le berimbau jouait, je suis capoeiriste
C’est moi, c’est moi
Qui va là ?
Je suis brave
Qui va là ?
Montant à cheval
Qui va là ?
Fumant un cigar
Qui va là ?

Adeus provo bom

Refrão :
Adeus povo bom adeus
Adeus que eu já vou me embora
Pelas ondas do mar eu vim
Pelas ondas do mar, eu vou me embora

Couplet :
Eu venho da Angola
Desembarcado na Bahia
Pra trabalhar até morrer
Mas um dia voltarei, se Deus quiser

Traduction en français :

Refrain :
Adieu, peuple bon, adieu
Adieu, car je m’en vais déjà
Par les vagues de la mer, je suis venu
Par les vagues de la mer, je partirai

Couplet :
Je viens d’Angola
Débarqué en Bahia
Pour travailler jusqu’à la mort
Mais un jour, je reviendrai, si Dieu le veut

Sens et contexte dans la capoeira :
Cette chanson est profondément liée aux racines historiques de la capoeira et à l’histoire de l’esclavage au Brésil.
• Origine africaine et nostalgie : Elle évoque la diaspora africaine, notamment les personnes déportées d’Angola vers le Brésil durant la traite transatlantique. Ces paroles rappellent la douleur de l’exil forcé et la nostalgie de la terre natale, tout en exprimant l’espoir d’un retour.
• Lutte et résilience : La mention de “travailler jusqu’à la mort” illustre la dureté de la condition des esclaves dans les plantations brésiliennes, mais aussi leur résilience face à ces épreuves. Cette résilience est incarnée par la capoeira, qui était utilisée comme un moyen de survie, de rébellion et de préservation culturelle.
• Spiritualité et espoir : L’expression “se Deus quiser” (si Dieu le veut) montre une dimension spirituelle forte, un mélange des croyances africaines et chrétiennes adoptées par les esclaves. Elle reflète l’espoir en un avenir meilleur.
• Capoeira comme acte de mémoire : En chantant ces paroles, les capoeiristes rendent hommage aux ancêtres africains et rappellent leur histoire commune. Les chants servent aussi à maintenir la connexion avec la culture angolaise, considérée comme l’une des racines fondamentales de la capoeira angola.

La répétition du refrain, typique dans la musique de capoeira, est un appel à la communauté et à la synchronisation collective, où chaque participant entre dans un dialogue musical et spirituel.

Explications :
• Dendê : fait référence à l’huile de palme, très utilisée dans la cuisine afro-brésilienne et symboliquement associée à la culture brésilienne, notamment dans le contexte de la capoeira.
• Fungí : est un plat à base de farine, souvent préparé avec du dendê.
• Zumbi : fait référence à Zumbi dos Palmares, un héros de la résistance contre l’esclavage au Brésil, figure importante dans la culture afro-brésilienne et dans la capoeira (sous réserve de vérifications)
• Berimbau et atabaque : sont des instruments traditionnels de la capoeira.
Cette chanson semble utiliser l’huile de palme (dendê) comme une métaphore pour parler de l’importance de la tradition et des racines culturelles dans la capoeira.